Comment les voleurs

procèdent-ils ?

Le mode opératoire est presque toujours identique : les voleurs brisent la vitre latérale de la porte arrière, puis déverrouillent la portière de l’intérieur du véhicule.

Une fois à l’intérieur du véhicule, les voleurs ciblent en priorité les équipements électroniques de valeur, faciles à démonter.

Selon la catégorie du véhicule et le temps dont ils disposent, d’autres accessoires, moins courants que l’unité multimédia, peuvent également être dérobés. Nous avons déjà constaté des vols de phares, de volants, de rétroviseurs, ainsi que de compteurs.

Ces vols sont souvent organisés en groupe et exécutés simultanément sur plusieurs véhicules stationnés dans la même zone géographique.

Où sont vendus ces équipments volés et pourquoi sont-ils si recherchés ?

Les véhicules en circulation sur nos routes sont souvent bien équipés (systèmes multimédia, GPS, phares LED), mais ce n’est pas le cas partout.

Dans certains pays, les taxes d’achat d’un véhicule sont plus élevées que le coût du véhicule lui-même. En d’autres termes, l’ajout d’équipements supplémentaires peut revenir à plus du double du prix initialement facturé par le constructeur. Il est donc courant d’acheter un véhicule avec peu d’options et d’ajouter les options par la suite, ce qui génère une forte demande pour les pièces d’occasion.

D’ailleurs, le journal automobile allemand « Autobild » a mené une enquête en plaçant une balise GPS dans une unité multimédia volée pour suivre sa trace à travers plusieurs pays.

Comment se protéger ?

Certains constructeurs mettent en place divers dispositifs pour ralentir et décourager le vol. D’ailleurs il est possible d’installer quelques dispositifs après coup :

• Vis de verrouillage spéciales pour l’unité multimédia (head unit).
• Capuchons de protection en plastique sur les vis du volant.
• Systèmes d’alarme.
• Verrouillage automatique de l’équipement électronique volé. Une fois que le numéro de châssis est signalé, une erreur apparaît lors de la reprogrammation ou du codage.

Quel est le coût de la remise en état ?

Le coût des réparations après le vol d’une unité peut varier considérablement. Le niveau de « professionnalisme » du voleur joue un rôle crucial, car, dans de nombreux cas, pour gagner du temps, les câbles reliant les modules sont simplement coupés ou arrachés plutôt que déconnectés proprement.

Cela peut nécessiter le remplacement complet du faisceau électrique du véhicule.

En règle générale, c’est l’assurance casco partielle (dans le cas de la Suisse) qui couvre la remise en état.

Méthodes et étapes de réparation

Dans la plupart des cas, la réparation des faisceaux endommagés prend le plus de temps après un vol.

Il est essentiel de commencer par dresser une liste pour établir un devis précis. Souvent, nous parvenons à réparer les faisceaux endommagés, ce qui permet d’éviter le démontage presque complet de l’habitacle du véhicule.

Nous disposons de divers types de pinces à sertir, ainsi que de pinces pour fibre optique (MOST) et coaxiales (FAKRA).

Pour garantir une remise en état conforme, nous remplaçons les câbles HSD, souvent sensibles aux interférences et au bruit.

Voici un exemple du connecteur d’un combiné d’instruments que nous avons pu sauver pour éviter le remplacement complet du faisceau.

Le connecteur initial a été coupé très près du module, ce qui nous a permis de sertir les terminaux de type MQS directement à l’extrémité, sans avoir besoin de souder et de réaliser des épissures.

Certains connecteurs, notamment les fiches coaxiales, nécessitent le démontage d’autres éléments.

Nous pouvons fournir les connecteurs d’origine de TE (Tyco) à l’unité.

Avec une grande quantité de pièces neuves en stock, nous pouvons effectuer les réparations rapidement.